

C’est la fin de l’un des plus gros feuilletons de l’été. Seule éclaircie dans la tempête marseillaise, Michy Batshuayi a été l’un des rares olympiens à rayonner la saison dernière. Auteur de 17 buts en 36 apparitions, le buteur de 22 ans a terminé à la 4e place des attaquants les plus prolifiques de l’Hexagone, et réalisé par la même occasion sa plus belle saison sur la Canebière depuis son arrivée en 2014 en provenance du Standard de Liège. De bonnes performances qui n’ont pas échappé à Chelsea, bel et bien décidé à frapper fort sur le marché des transferts.
En effet, les Blues, prochainement dirigés par Antonio Conte, viennent d’annoncer officiellement l’arrivée de l’international belge pour un transfert estimé à 40 millions d’euros. « Chelsea football club est heureux de vous annoncer que Michy Batshuayi a, aujourd’hui, complété son transfert depuis Marseille », peut-on lire sur le site officiel du club londonien. Le joueur, qui s’est engagé pour cinq ans, lui aussi s’est exprimé : « Je suis très heureux de signer pour l’un des plus grands clubs d’Europe et d’écrire un nouveau chapitre de ma carrière. J’espère pouvoir aider Chelsea à gagner beaucoup de trophées pendant le temps que je passerai à Stamford Bridge ».
Avec cette transaction, l’OM réalise la plus grosse vente de son histoire, 12 ans après celle de Didier Drogba contre 37,5 M€ vers... Chelsea ! Un gros chèque qui fera le plus grand bien aux caisses phocéennes, en quête de liquidités depuis de nombreux mois. De son côté, le club londonien envoie un signal fort à la concurrence, car l’affaire était loin d’être bouclée d’avance. Pour cause, West Ham, la Roma, l’Atlético, Tottenham, Crystal Palace et surtout la Juventus étaient également sur le dossier. Mais même si la donne peut paraître différente sur le rectangle vert, sur le mercato, ce sont les Anglais qui finissent toujours par l’emporter.
Et ne lui parlez pas non plus de Karim Benzema, qu'il est en train de faire oublier. L'avant-centre du Real Madrid, absent pour les raisons que l'on connaît, ne fait plus aujourd'hui d'ombre au champion de France 2012 (avec Montpellier), qui avait été choisi par défaut selon certains.
"Je vous avouerais que je n'y pense pas, assure-t-il. Je suis à fond sur notre objectif, notre jeu. Je n'en fais pas un cas personnel. Karim est un joueur de la sélection, il sera amené à revenir. Je n'ai aucun souci avec lui et je ne veux pas qu'il y ait une nouvelle fois d'incompréhensions, de sous-entendus, de phrases sorties de leur contexte… Je n'ai rien de spécial à dire !" Giroud a décidément bien la bonne attitude…
Le joueur : Antoine Griezmann en patron
Le match : 0-1 (a.p.) L’histoire était écrite d’avance. Après l’Euro 1984 et la Coupe du monde 1998, l’équipe de France devait gagner son troisième trophée à domicile. Toutes les conditions étaient réunies pour que le rêve se réalise. Mais le conte de fées ne s’est pas bien terminé. Battus par le Portugal en prolongation (0-1), sur une frappe puissante de l’attaquant lillois Eder (109e), auteur d’une entrée tonitruante, les Bleus sont tombés de haut. Malgré la blessure rapide de Cristiano Ronaldo (voir ci-dessous), la Seleção a survécu et remporte son premier Euro. Elle inflige aussi aux Français une défaite cruelle au terme d’une rencontre globalement fermée. Un scénario qui n’est pas sans rappeler la finale de l’Euro 2004, perdue chez eux par les Lusitaniens face à la Grèce. Comme contre l’Allemagne, les Bleus étaient pourtant partis à l’abordage dès les premières minutes de jeu. Et un peu comme en demi-finales, c’est Antoine Griezmann qui s’est procuré la première occasion, sur une tête lobée en pleine course, bien claquée en corner par Rui Patricio (10e). Remplis de bonnes intentions, à l’image de l’épatant Moussa Sissoko, et visiblement pressés de prendre les devants, les Tricolores ont multiplié les offensives (22e, 30e et 34e) contre une formation portugaise bien timide, prise de vitesse sur chaque mouvement adverse et perdue après la perte de leur leader. Mais dans son malheur, l’équipe de Fernando Santos s’est appuyée sur ses valeurs collectives et sa grande solidarité pour s’accrocher. Et pousser les Bleus à redoubler d’efforts. Après la pause, le scénario n’a pas changé. Toujours aussi volontaires, les joueurs de Didier Deschamps ont accentué leur domination et se sont créé de nouvelles opportunités (54e et 58e). Sans en profiter. L’entrée en jeu de Kingsley Coman à la place de Payet a fait beaucoup de bien aux Bleus qui ont soudainement retrouvé de l’énergie. Sur un centre parfait du joueur du Bayern, Griezmann aurait pu encore jouer les sauveurs, mais sa reprise de la tête a fui le cadre (66e). Encore sur une passe de Coman, Giroud s’est ensuite heurté à l’excellent Rui Patricio (75e), comme Sissoko (84e). Dans un Stade de France stressé par la tournure des évènements, Hugo Lloris a fait des miracles (80e et 104e) avant d’être plus tard sauvé par sa transversale (108e) sur un coup franc de Raphaël Guerreiro. André-Pierre Gignac a lui trouvé le poteau dans le temps additionnel (90e+1) alors que la victoire était toute proche. Elle a fini par échapper aux Bleus dans la prolongation. Ils ne gagneront pas cette année leur troisième Euro.
FRANCE - PORTUGAL - Score, résumé... Revivez la finale de l'Euro 2016, remportée par le Portugal face à la France, ce dimanche 10 juillet.
[Mis à jour le 11 juillet 2016 à 00h06] FRANCE - PORTUGAL -L'équipe de France s'est inclinée en finale de l'Euro 2016, ce dimanche soir face au Portugal (0-1) dans une rencontre qu'ils ont pourtant dominée. Le début du match avait été marqué par la blessure de Cristiano Ronaldo, touché au genou et contraint de sortir dès la 25e minute. De bon augure pour les Bleus pensait-on.Les hommes de Didier Deschamps se sont créé les meilleures opportunités mais ont manqué de réussite à l'image de la frappe de Gignac sur le poteau à la 90e minute. C'est Eder, entré en jeu à la 79e minute, qui a crucifié la France lors de la deuxième mi-temps des prolongations. Pour les Bleus, qui ont ont paru également manqué de fraîcheur, la déception est à la hauteur des espoirs placé dans ce match. Le Portugal, lui, remporte son premier titre majeur sur la scène internationale.
Trio final des nommés pour le trophée @UEFAcom_fr du Meilleur joueur en Europe 2015/16 ► http://uefa.to/2aY9pq
Dans le top 3 pour remporter le prix du Meilleur joueur d'Europe de l'UEFA. Réponse le 25 août. #UEFABestPlayer
Meilleure joueuse #UEFA 15/16
Trio final ► http://uefa.to/2aNjX9y @amandinehenry6 @AdaStolsmo
Maroszan
Favorite?
Changement d'entraîneur ou pas, Zlatan ou pas, avec ce PSG, les débuts de saisons se suivent et se ressemblent. La saison dernière, le Trophée des champions entre le PSG et l'OL avait tourné à la démonstration pour le champion sortant face à son dauphin en Ligue 1 (2-0). Cette année, Paris a fait au moins aussi forte impression, infligeant une défaite encore plus importante (4-1) à des Gones rapidement dépassés par les évènements.
Il faut dire que pour le premier match officiel d'Unai Emery en tant qu'entraîneur du club, le PSG avait idéalement débuté, en marquant sur ses deux premières occasions, grâce à Pastore (1-0, 9e minute) et Lucas (2-0, 20e). Malgré une entame correcte, l'OL se retrouvait mené de deux buts après 20 minutes. Sonné, le club rhodanien n'allait jamais véritablement s'en relever. Paris inscrivait même deux nouveaux buts avec une facilité déconcertante, par Ben Arfa (3-0, 34e) et Kurzawa (4-0, 54e). Il n'y avait plus de match depuis longtemps, mais Paris s'appliquait tout de même à bien défendre, avant de se relâcher un peu dans les dix dernières minutes, permettant à Tolisso de réduire l'écart en fin de match (4-1, 86e).
Un PSG plus vertical
C'était déjà une tendance lors des matches de préparation, et cette première rencontre officielle de la saison l'a confirmée : dans le jeu, Unai Emery a d'ores et déjà opté pour une approche différente de celle développée par son prédécesseur Laurent Blanc. Alors que le Cévenol misait sur un jeu de construction patient, à base de redoublements de passes et de changements de rythme, le Basque met en place une stratégie plus directe, où les longues passes et le jeu en première intention semblent primordiaux. Ce fut flagrant sur tous les buts parisiens, particulièrement sur le premier et le dernier, issus d'ouvertures dans la profondeur. Paris ne tombera pas toujours sur un adversaire aussi naïf, qui a offert des espaces béants durant toutes la rencontre, mais son efficacité dans le jeu rapide, si tôt dans la saison, a déjà de quoi effrayer ses futurs adversaires...
L'OL n'est pas prêt
Dans la foulée d'une préparation réussie, on attendait un OL capable de bousculer l'ogre parisien ce samedi soir. Mais le club rhodanien a produit une prestation très éloignée de celle qui lui avait permis, le 28 février dernier, de dominer le club de la capitale au Parc OL (2-1). Après un bon début de match, les Rhodaniens ont en effet explosé mentalement, devant l'insolente efficacité de leurs adversaires. Fort heureusement pour eux, celle-ci n'a pas perduré, car l'OL a ensuite concédé un nombre incalculable d'occasions sur des fautes de concentration, des ballons perdus dans la surface ou de longues ouvertures mal négociées par la défense. Les quatre buts finalement encaissés sont donc presque un moindre mal pour le vice-champion de France, qui va devoir vite resserrer les boulons, et notamment ajuster les automatismes de la charnière Nkoulou - Yanga-Mbiwa, s'il ne veut pas recevoir des fessées similaires en Ligue des Champions...